Le psychanalyste est-il toujours assis derrière un divan?
Quelles sont les différentes formes cliniques de la dépression ?
La dépression constitue le trouble psychique le plus répandu : il constitue 50% des cas de consultation psychiatrique et de 20 à 30 % des consultations chez les médecins généralistes où les patients consultent pour des troubles fonctionnels divers, selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé. Cela s’explique par le fait qu’il existe un très large éventail de troubles dépressifs de sévérité croissante.
Quelle est la formation d’un psychanalyste ?
Les psychanalystes sont-ils pour ou contre le mariage des homosexuels ?
On avait deviné chez les romantiques, mais on sait, depuis Freud, qu’il existe, en-deçà de la conscience, une activité mentale extrêmement vive et déconcertante. Dans ce monde étrange de l’inconscient, se trouve toute l’épaisseur de la substance humaine.
La psychanalyse marche-t-elle hors occident ?
Les peuples « traditionnels », dont le Maroc où j’écris ces lignes, disposaient d’un système explicatif des troubles et souffrances psychiques et d’une batterie de « traitements » en rapport avec la manière ancestrale de comprendre les perturbations mentales et affectives. La folie était recyclée dans la société traditionnelle grâce à ces systèmes de soins adéquats à une période historique aujourd’hui révolue : devins, voyantes, exorcistes sont les tradithérapeutes ou tradipraticiens. Tombeaux de saints et marabouts sont les lieux où certains personnages défunts sont considérés comme ayant le don de guérir et spécifiquement le trouble psychique, par exemple, Bouya Omar, au sud du Maroc, non loin de Marrakech.
Une psychanalyse, Pourquoi ? Comment ?
Ils ou elles ne sont pas malades au sens organique du terme. Pas de fièvre, pas de sang, pas de douleurs physiques. Enfin pas toujours. Les examens réclamés par le médecin généraliste, puis par le spécialiste consulté sur recommandation du premier, se sont révélés négatifs. En apparence donc, tout va bien. Mais au fond, ils ou elles sentent bien que « ça ne va pas ». Ils ou elles éprouvent par exemple d’étranges sensations de mal-être, des crises d’angoisses sans explication, des paniques sans motif apparent. Ils dorment mal ou font d’horribles cauchemars. Elles hésitent sans cesse pour accomplir les actes les plus insignifiants ou restent des heures plongées dans des abîmes de perplexité. Ils ou elles se déclarent notoirement « peu satisfaits » par leur vie sexuelle. Ils ou elles se disent en outre « victimes » d’emportements aussi intempestifs qu’inexplicables avec leur entourage proche. Des ratages incontrôlés dans leurs relations professionnelles ou privées empoisonnent leur vie au quotidien. Alors, pourquoi pas une psychanalyse ?
Quelle différence y a-t-il entre analyse et analyse didactique?
Question : Une analyse didactique telle que je l’imagine, à savoir une analyse qui ne serait pas dictée par la souffrance et qui proviendrait de quelqu’un ayant des connaissances théoriques relativement importantes, peut-elle se dérouler de façon comparable?
A quoi sert la psychanalyse ?
Finalement, l’inconscient c’est quoi?
Le psychanalyste peut-il prévoir l’avenir d’une personne ?
Une anecdote personnelle : lorsque j’étudiais encore la psychologie à la Faculté, j’avais téléphoné par curiosité à une voyante pour savoir comment elle exerçait son métier.
La psychanalyse, ça marche hors occident ?
Qu’est-ce qu’un traumatisme?
Les racines grecque et latine du terme « traumatisme » renvoient à l’idée de percer, blesser, endommager, et il ne fait pas de doute que « traumatisme psychique » est une notion dérivée de la traumatologie médico-chirurgicale.