Serrer la main à son patient?
Y a t-il un quelque chose de pervers, dans le fait que le psychanalyste ne serre pas la main à son patient?
Pour cette question, comme pour bien d’autres, la première invitation est celle d’en parler – justement -à son psychanalyste. Vous êtes étonnée, interloquée, fâchée… Pourquoi avant tout ne pas lui poser la question et lui dire ce qui vous vient à l’esprit à ce propos ?
Mais rassurez-vous, je ne veux pas, à mon tour, ici, vous refuser une main et vous renvoyer la question.
Celui qui va chez un psychanalyste, c’est un patient, un analysé, un analysant ?
Question qui n’est pas sans importance, si l’on considère que les mots font la réalité, donnent forme et existence aux choses !
Le mot patient signifie en latin « celui qui pâtit, celui qui souffre », et s’inscrit dans le registre médical. On est dans le soin, et le médecin va donc soulager son patient des maux qui le font souffrir. Nous sommes dans un discours médical, le médecin est l’agent du soin et le patient l’objet des dits-soins. Les fameuses plaintes des médecins sur la non-compliance des patients illustrent suffisamment cette relation où l’un est l’objet (de soin, certes, mais objet quand même) de l’autre.
Que penser de l’expression « faire son deuil » ?
Tiré de mon expérience professionnelle où je rencontre des veuves et orphelins de sapeurs-pompiers, je pense intéressant d’aborder le thème de la culpabilité au cours du travail de deuil. En effet, la culpabilité à se reconstruire sans le conjoint décédé, à reprendre vie, à retrouver le plaisir, reste le sentiment dominant. On entend aussi, assez souvent, l’endeuillé exprimer l’idée qu’il a tué le mort. D’où nous viennent ces idées, ces fantasmes ? Quel rapport existe-t-il entre travail de deuil et culpabilité?
Les psychanalystes sont-ils pour ou contre le mariage des homosexuels ?
On avait deviné chez les romantiques, mais on sait, depuis Freud, qu’il existe, en-deçà de la conscience, une activité mentale extrêmement vive et déconcertante. Dans ce monde étrange de l’inconscient, se trouve toute l’épaisseur de la substance humaine.
La psychanalyse est-elle une science ?
La psychanalyse n’est pas une science ! Cette affirmation revient souvent car elle est l’argument dont se servent ceux qui veulent la dévaloriser, insinuant ainsi qu’elle ne serait fiable ni pour mieux comprendre le monde qui nous entoure, ni pour accroître notre culture ni -et surtout- comme thérapeutique.
Qu’est-ce que la morale pour la psychanalyse ?
Ce texte est issu d’un échange récent avec un ami non familier de la psychanalyse (que nous appellerons pour l’occasion Edmond).
Quel intérêt peut on accorder aux rêves ?
Quelle différence y a-t-il entre analyse et analyse didactique?
Question : Une analyse didactique telle que je l’imagine, à savoir une analyse qui ne serait pas dictée par la souffrance et qui proviendrait de quelqu’un ayant des connaissances théoriques relativement importantes, peut-elle se dérouler de façon comparable?
Le psychodrame, un drame ?
Psychodrame au Parlement ou à Beyrouth, titrent les journaux… Contrairement, à ce que véhiculent les médias, le psychodrame est une méthode psychothérapeutique qui n’a rien de dramatique. Tout commence même par une histoire d’enfants :
Pourquoi faire une psychanalyse ?
Les gens arrivent chez moi avec des demandes d’aide qui se formulent souvent dans des termes : « je suis mal dans ma peau », « je me sens limité dans mes possibilités », «je n’arrive pas à m’affirmer »,
Comment choisir son psychanalyste ?
Étant donné l’importance de l’engagement que signifie une analyse, il faut accorder au choix du praticien le plus grand soin.