Pourquoi faire une psychanalyse ?
Les gens arrivent chez moi avec des demandes d’aide qui se formulent souvent dans des termes : « je suis mal dans ma peau », « je me sens limité dans mes possibilités », «je n’arrive pas à m’affirmer »,
Mon psychanalyste veut-il mon bien ?
J’ai rencontré la question sous des formulations diverses au cours de séances de psychanalyses. Avec pertinence. Les analysants ont bien des motifs de se poser cette question. Au mot bien est attaché des connotations différentes : le bien-être, l’argent, l’amour, … L’analyste me veut-il quelque chose, que me veut-il, veut-il mon argent, veut-il mon amour, me veut-il sexuellement, veut-il mon bien-être et pourquoi alors ? Entre autres. Ces questions concernent le désir et la jouissance de l’autre.
Quel intérêt peut-on accorder aux rêves ?
Le psychanalyste peut-il aider un adolescent en crise ?
Face à un adolescent en état de crise psychique, les familles recourent habituellement aux services d’un psychiatre : le jeune fait l’objet d’une évaluation diagnostique, d’une prescription médicamenteuse et, parfois, d’une hospitalisation en milieu spécialisé.
Le psychanalyste doit-il se préoccuper de la réalité sociale ?
A la périphérie des grandes villes, sur mon territoire clinique, les pathologies sont criantes. Travail sous contrainte de temps, harcèlement, emploi précaire, déqualification, chômage sont le lot quotidien des patients de la consultation « souffrance et travail »…Là, entre ces murs, la situation sociale de mes patients ne peut être ignorée. Le réel entre en force dans le matériel clinique. Si le psychanalyste se préoccupe de la situation sociale de son patient, c’est qu’il s’agit bien d’avoir les moyens de continuer à penser.
Que penser d’un psychanalyste qui a des relations sexuelles avec une analysante ?
La psychanalyse peut-elle dire quelque chose du politique ?
C’est toujours la faute des mères ?
Pourquoi choisit-on une voie, une spécialité dans le domaine psychanalytique comme dans d’autres ? Le hasard n’explique pas tout, nous le savons bien et il arrive que les circonstances nous mettent en relation avec une catégorie de personnes qui provoquent en nous un écho avec notre histoire, notre inconscient.
Qu’est-ce que l’association libre ?
« Essayez de dire le plus librement possible ce qui vous passe par la tête ». Cette « règle fondamentale » de l’analyse est aussi indispensable que utopique, impossible à être suivie à la lettre.
Quels sont les effets de l’analyse ?
Les raisons qui poussent une personne à formuler une demande d’analyse recouvrent une multitude de variantes : des échecs dans la sphère affective qui s’accumulent sans cesse, des peurs injustifiées qui freinent et limitent nos propres actions, la présence de symptômes qui empêchent l’atteinte de certains objectifs, etc. Nous nous arrêtons ici, car la liste est longue. Certains de ces états psychiques se retrouvent dans différentes modalités de fonctionnement psychique, tandis que d’autres caractérisent seulement certaines modalités de fonctionnement psychique. Par exemple, les échecs dans la sphère affective qui s’accumulent sans cesse peuvent se retrouver dans une modalité de fonctionnement hystérique ou obsessionnel, tandis que l’obsession envers la propreté se retrouve surtout dans une modalité de fonctionnement obsessionnel. Les raisons qui poussent les personnes à formuler une demande d’analyse sont, plus ou moins, conscientes, en revanche les modalités de fonctionnement psychique sont complètement inconnues. Une analyse devrait permettre de familiariser avec sa propre modalité de fonctionnement psychique qui est le tissu où se sont nouées les raisons qui poussent une personne à formuler une demande d’analyse. Après cette brève introduction, je vais essayer de dessiner les contours, en grandes lignes, des effets d’une analyse.
Et la psychanalyse pour des personnes atteintes de troubles psychotiques?
Les traitements psychanalytiques des personnes présentant des troubles psychotiques a fortement évolué ces dernières années. Il faut tout d’abord rappeler qu’ils existent depuis le début du XXe siècle, avec quatre caractéristiques principales: