Le psychanalyste croit-il aux fantômes?
Freud a dit quelque part qu’il ne pensait pas que la plupart des psychanalyses aillent si loin qu’elles amènent les analys(ants)és à modifier leurs croyances ou leur incroyance religieuse.
Celui qui va chez un psychanalyste, c’est un patient, un analysé, un analysant ?
Question qui n’est pas sans importance, si l’on considère que les mots font la réalité, donnent forme et existence aux choses !
Le mot patient signifie en latin « celui qui pâtit, celui qui souffre », et s’inscrit dans le registre médical. On est dans le soin, et le médecin va donc soulager son patient des maux qui le font souffrir. Nous sommes dans un discours médical, le médecin est l’agent du soin et le patient l’objet des dits-soins. Les fameuses plaintes des médecins sur la non-compliance des patients illustrent suffisamment cette relation où l’un est l’objet (de soin, certes, mais objet quand même) de l’autre.
La psychanalyse est-elle compatible avec n’importe quel régime politique?
Je vais essayer d´expliquer ce qui s´est passé en Argentine avec la psychanalyse. Et ce face aux situations politiques créés par des régimes militaires et plus particulièrement ce qui s’est passé avec la dernière de nos dictatures militaires.
Le psychanalyste peut-il aider un adolescent en crise ?
Face à un adolescent en état de crise psychique, les familles recourent habituellement aux services d’un psychiatre : le jeune fait l’objet d’une évaluation diagnostique, d’une prescription médicamenteuse et, parfois, d’une hospitalisation en milieu spécialisé.
La psychanalyse permet-elle de réaliser ses désirs ?
Qu’est-ce qu’un traumatisme?
Les racines grecque et latine du terme « traumatisme » renvoient à l’idée de percer, blesser, endommager, et il ne fait pas de doute que « traumatisme psychique » est une notion dérivée de la traumatologie médico-chirurgicale.
Quelle différence y a-t-il entre analyse et analyse didactique?
Question : Une analyse didactique telle que je l’imagine, à savoir une analyse qui ne serait pas dictée par la souffrance et qui proviendrait de quelqu’un ayant des connaissances théoriques relativement importantes, peut-elle se dérouler de façon comparable?
La psychanalyse est-elle dangereuse pour les enfants ?
Le psychanalyste est-il pour ou contre le mariage des homosexuels ? Pour ou contre l’adoption par des homosexuels ?
Ni pour ni contre. Mais le psychanalyste peut éclairer la réflexion. Il peut aider à comprendre l’essentiel : ces requêtes ne correspondent pas à une simple extension des pratiques à des destinataires qui en seraient lésés. Elles correspondraient à une modification de ces pratiques. Du coup s’impose de réfléchir l’incidence qu’aurait cette modification sur l’enfant, non seulement sur l’enfant concerné, mais sur tous les enfants. Car ce qu’une loi énoncera quant au principe du lien d’un enfant avec ses parents, cela vaudra pour tous.
C’est quoi, être dépressif ?
Impalpable, jusqu’à ce qu’elle se déclenche, la dépression cache derrière son "manque de pression" des vécus difficiles, des déceptions non tolérées…
Mon psychanalyste veut-il mon bien ?
J’ai rencontré la question sous des formulations diverses au cours de séances de psychanalyses. Avec pertinence. Les analysants ont bien des motifs de se poser cette question. Au mot bien est attaché des connotations différentes : le bien-être, l’argent, l’amour, … L’analyste me veut-il quelque chose, que me veut-il, veut-il mon argent, veut-il mon amour, me veut-il sexuellement, veut-il mon bien-être et pourquoi alors ? Entre autres. Ces questions concernent le désir et la jouissance de l’autre.