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Après 60 ans, à quoi bon entreprendre une psychanalyse?

Freud, en 1904, avait déconseillé d’entreprendre une psychanalyse avec des personnes de plus de 50 ans. Il estimait que la diminution de leur plasticité psychique et l’accumulation de leurs souvenirs ne le leur permettaient pas. Pourtant, en psychanalyse, la liberté de jouer avec tous les fantasmes sans les agir, permet d’espérer acquérir une meilleure plasticité psychique.

Normaliser la torture, briser l’éthique

Ce texte, paru le 24 mars 2007 dans le The New York Times, a été traduit par Xavier Rabilloud ( Tlaxcala, le réseau des traducteurs pour la diversité linguistique) 

A l’avant-garde des morts-vivants

Depuis que les aveux saisissants de Khaled Sheikh Mohammed ont été rendus publics, la consternation face à l’étendue de ses crimes demeure mêlée de doutes. Peut-on accorder foi à ses revendications ? Et s’il avait avoué plus que ce dont il s’est réellement rendu coupable, soit pour assouvir un vain désir de laisser le souvenir du grand cerveau du terrorisme, soit parce qu’il était prêt à avouer n’importe quoi pourvu que l’on cesse de le soumettre au « water boarding » ou à d’autres « techniques d’interrogation renforcée » ?

Justice et “Sophia Analyse”

[27 octobre 2010 :  à la demande des intéressés, nous mettons en ligne la mise à jour suivante ]  

Le 29 septembre 2010, la 11e chambre de la Cour d’Appel de Bruxelles a rendu l’arrêt suivant: “La Cour met le jugement entrepris à néant et, statuant à nouveau dit les préventions à charge de Dominique Lippens, Luis Alberto Aquino Benitez et Benoît De Coster non établies, les en acquitte et les renvoie des fins de poursuites sans frais”. La nouvelle sentence,  qui nous restitue notre honorabilité, est devenue, quinze jours plus tard, définitive.



La “Sophia Analyse” n’a rien à voir avec la psychanalyse. Néanmoins, il nous semble utile de reprendre cette information qui reviendra certainement dans les débats concernant une éventuelle législation relative à la formation des psychothérapeutes.

Quand certains psychanalystes deviennent spammeurs …

A plusieurs reprises nous avons été alertés par de bien étranges sollicitations de "psychanalystes" qui font de la publicité via leur site, leur blog ou encore par l’envoi massif de mails. Dernièrement, un de ces mails a donné lieu à débat sur les groupes de discussions d’Internet. Nous publions la réaction d’une personne ayant reçu un de ces mails [NDR].

Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy répondent à Pasde0deconduite

Le collectif Pasde0deconduite a interpellé dans une lettre ouverte les candidats à la présidentielle au sujet de la loi sur la prévention de la délinquance qui prévoit la levée du secret professionnel au profit des maires. Dans ce courrier du 20 mars 2007 nous demandions : « Si vous êtes élu(e), comment entendez-vous agir pour garantir aux familles les plus en difficulté une protection scrupuleuse de leur vie privée et favoriser de véritables actions de prévention auprès des enfants et des familles hors de toutes dérives sécuritaires et prédictives ? A cet effet abrogerez-vous les dispositions de la loi sur la prévention de la délinquance (article 8), qui portent atteinte au secret professionnel dans le domaine de l’accompagnement social et de la santé ? ».

Le référendum sur la statue de Freud à Prague 1 n’a pas intéressé les citoyens.

Aktualne | 14-4-2007 | Traduction Martin Pertras

Le référendum des rues sur la question de l’emplacement de la statue du fondateur de la psychanalyse de Sigmund Freud au lieu-dit Petite-Place-aux-chèvres (ou aussi Terrain des chèvres) à Prague 1, n’a rencontré qu’une très basse participation. Seulement un peu plus d’un vingtième de citoyens des environs ont pris part au vote. Parmi eux, trois quarts se sont prononcés contre l’emplacement de la statue, selon le communiqué à la presse transmis par le maire de Prague 1 Petr Hejma (ODS (1). Malgré le fait que le référendum n’est valide qu’à partir d’une participation de plus de la moitié d’électeurs, la mairie entend imposer l’avis des gens.

Pour Hannah Arendt, «l’opinion» est la seule riposte à la violence [Rencontre avec Julia Kristeva]

Annette Levy-Willard s’entretient avec Julia Kristeva pour Libération (28-04-2007)

Philosophe, écrivain, psychanalyste, vous venez de recevoir le prix Hannah Arendt pour la pensée politique. Vous vous êtes croisées ?
J’ai l’impression qu’Hannah Arendt m’accompagne depuis toujours. Depuis que je me suis intéressée à la philosophie, à la politique, aux femmes. C’est une longue histoire. Mais je la voyais comme une compagne de vie sans penser que j’allais un jour écrire sur elle. Elle aimait citer le poème de Schiller «Une fille qui vient d’ailleurs» parce qu’elle disait qu’elle était une fille venue d’ailleurs, comme moi, avec mes origines balkaniques, ce mélange de judaïsme et de christianisme. Je comprends ses traversées des frontières, des pays, des disciplines, des identités. Ce cosmopolitisme. Hannah Arendt ne se reconnaissait dans aucune communauté, mais elle n’en reniait aucune. Sans se désintéresser des fondations de ses origines et des traditions culturelles, mais sans les épouser non plus comme des absolus, les interrogeant sans jamais adhérer. Cela me paraît très actuel dans le monde où nous vivons : il n’y a que des étrangers et par conséquent nul n’est étranger.

La psychanalyse fait-elle perdre la foi religieuse ?

C’était une des questions que je me posais lorsqu’à vingt ans, je décidai d’entreprendre une première psychanalyse. D’éducation chrétienne, j’étais déjà passionné par l’humain et ce qui se vit en lui aux profondeurs. J’avais donc entrepris simultanément des études de psychologie et de théologie (toutes deux menées à terme) et, très attaché à ma foi religieuse, j’avais posé cette question à un psychanalyste renommé qui se déclarait athée. En bon psychanalyste honnête et respectueux d’autrui, il me répondit que dans le domaine religieux comme dans les autres, ce qui se mêlait à ma névrose personnelle serait analysé comme tel et susceptible de profonde évolution, tandis que ce qui relevait du champ de la conscience mûrirait au fil de l’analyse, y compris dans le domaine spirituel.

Nous sommes tous des pédophiles allemands

Ce texte est paru en version abrégée dans le Nouvel Observateur n°2215 du 19 au 25 avril 2007

« Je n’ai jamais entendu parler d’un crime que je n’aurais pu commettre moi-même » dit un jour Goethe à Eckermann. Certes, Nicolas Sarkozy n’est pas Goethe. Soyons franc, nous serions déjà bien heureux qu’il fût Eckermann. Et, qu’on se le dise, il ignore en particulier, tout de la pédophilie. « Avoir envie de violer un petit garçon de trois ans ? Est-ce que c’est normal ? » Le 10 avril sur France 2, le candidat à l’élection présidentielle posa la question, et y apporta aussitôt la réponse. Non, ce n’est pas normal, et il n’hésita pas à éclairer cette épineuse question éthique et psychopathologique, d’un « témoignage personnel ». Une telle chose ne lui « a jamais traversé l’esprit ».