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La reconnaissance des psys en vue
L’avant-projet de loi est quasi prêt. Mais l’Académie royale veut durcir les conditions de reconnaissance des psys.
Ricardo Gutierrez | Le Soir | 30-01-2007
Les professionnels de la santé mentale ne désespèrent pas d’obtenir enfin une reconnaissance légale… L’avant-projet de loi qui entend baliser le secteur sera discuté en intercabinets, cette semaine. Le ministre fédéral de la Santé, Rudy Demotte (PS), espère inscrire la loi à l’ordre du jour du Conseil des ministres, dans les prochaines semaines.
. Projet de loi sur les professions de la santé mentale, mise en perspective par Francis Martens
Emportés par le courant, nous avons du mal à voir où le fleuve nous mène. Il y a peu de doute pourtant que, depuis la révolution néolithique (élevage, agriculture, sédentarisation progressive), notre espèce ait connu mutation aussi radicale. Le rapport technique à notre environnement, aussi bien que les relations entre les sexes, les adultes et les enfants, les producteurs et les consommateurs, sont en proie à des remaniements radicaux qui ne vont pas sans bouleversements profonds. D’où, de nouvelles formes de souffrance psychique touchant au cœur même de l’image de soi, et diverses réactions dont, au plan politique, les fondamentalismes ne sont pas les plus anodines. En même temps, nous entrons dans une époque de vacillement culturel où la maîtrise technologique est ordinairement confondue avec la rigueur scientifique, et où l’éthique du rapport à l’autre se voit souvent remplacée par la gestion purement émotionnelle ou anonymement administrative de la solidarité.
Psychothérapeutes : les errements de la législation [Collectif]
Ce texte est paru dans le Monde (31-01-2007)
Le Parlement ne devrait pas légiférer dans l’urgence sur un sujet aussi sensible que leur formation par Marie-Françoise Bonicel, Cyrille Cahen, Pierre Canouï, Alain Delourme, Charles Gellman, Edmond Marc, Max Pagès, Catherine Reverzy et Lucien Tenenbaum
Que penser de la dépression ?
« Je me sens dépressif, je n’ai plus envie de rien ». Cette phrase prononcée en consultation est presque aussi courante que celle qui évoque le « stress ». À découvrir les chiffres du suicide, aboutissement tragique d’une dépression aggravée, on apprend que la France se situe depuis les années 1975 « dans le peloton de tête avec une augmentation continue ». Et qu’elle dénombre en l’an 2000, « 11 000 décès par an, soit plus d’un suicide à l’heure ».*
Chambre des Représentants – Luc Goutry, Hilde Vautmans, Rudy Demotte
COMPTE RENDU ANALYTIQUE COM 1137 – 13/12/2006
Questions jointes de
– M. Luc Goutry au ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur "l’absence de protection du titre de psychothérapeute" (n° 12535)
– Mme Hilde Vautmans au ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur "la protection du titre de psychothérapeute" (n° 12660)
Une nouvelle figure de la peur
Ce texte est paru dans l’Humanité du 21 octobre 2006
Comment la violence influe sur la construction des jeunes de banlieue ?
Ce nazisme qui fascine
Ce texte est paru dans Libération le 24 janvier 2007
Face à l’intérêt actuel sur le bourreau, il faut essayer de comprendre ce qui fit l’humiliation française.
A propos du projet de loi sur l’immigration de Nicolas Sarkozy – Entretien avec Marie Rose Moro
Anne Diatkine s’entretient avec Marie Rose Moro pour Libération (02-05-2006)
Comment le projet de loi sur l’immigration de Nicolas Sarkozy est-il perçu à la consultation transculturelle que vous avez créée à l’hôpital Avicenne ?
J’évoquerais uniquement ce que l’on observe à l’hôpital. Les patients sont inquiets, ont le sentiment que la question des soins est compromise, que l’hôpital n’est plus un lieu sûr. Des rendez-vous sont annulés par des personnes qui se sentent menacées. Une angoisse monte, même chez les migrants qui ne sont pas concernés par ce projet de loi parce qu’ils ont déjà des papiers, un travail, un logement. On observe une radicalisation de toutes les positions. Lorsqu’on se sent menacé dans son identité, on se recroqueville. Personne ne peut s’intégrer dans une société inhospitalière. Or ce projet de loi est fondé sur l’inhospitalité. L’autre est perçu comme un danger a priori, et il doit immédiatement, et comme par magie, abraser toutes ses différences. On exige qu’il donne ! des gages de son amour pour la France, qu’il parvienne, avant même d’y vivre, à en maîtriser la langue ! On sait bien que l’accueil des migrants pose des questions juridiques et économiques, mais aussi symboliques et imaginaires. Les étrangers ne s’intègrent plus, déplore-t-on. Je crois surtout qu’on ne se donne plus les moyens d’intégrer les migrants et leurs enfants par crainte d’être soi-même transformé. Car l’hospitalité est toujours un partage, comme en témoigne le double sens du terme d’hôte. Or, aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour qu’il n’existe ni rencontre ni échange ni métissage
Marier psychothérapie et magie, c’est reculer vers le précipice
Ce texte est paru dans Le Soir (27-12- 2006)
Aujourd’hui, alors que chacun sait que n’importe qui, sans formation aucune, peut se prévaloir du titre de psychothérapeute et exercer cette profession du jour au lendemain, il est très mal vu de s’en prendre aux dérives de certaines psychothérapies dont le seul sein nourricier est la pensée magique à l’état pur. Une soldatesque de prétendus défenseurs de la liberté d’expression (expurgée de ses dimensions émancipatrices), se dressera devant vous et vous insultera. Vous serez traité d’«inquisiteur», de « chasseur de sorcières »,de « stalinien », ou encore mieux de « sectateur de la secte anti-sectes».
La scientificité de la psychanalyse – Entretien avec Jean Laplanche
Extraits d’un entretien de Jean Laplanche avec Alberto Luchettti (Lanzarote, juillet 2006) le texte complet est disponible en format pdf
AL : Le problème de la scientificité entraîne celui de la vérité possible, de pouvoir saisir la vérité des théories, des hypothèses, des modèles de la psychanalyse.
JL : Je crois que l’idée de vérité est toujours restée, pour tout le monde, en dehors des prises directes de l’intellect. Les plus grands épistémologues pensent que nous n’en n’avons qu’une approximation, mais il n’empêche pas que la vérité reste là comme un idéal. Nous n’avons pas à penser que nous détenons la vérité comme une chose, nous ne la détenons nullement : nous proposons des modèles qui essaient de s’approcher le plus possible de la vérité, mais ces modèles sont éminemment caducs, réfutables, c’est-à-dire qu’un jour ou l’autre il est certain qu’ils seront remplacés par d’autres, plus adéquats.