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Quand tout s’écroule, la parole permet-elle de survivre?

Pour répondre à la question, je prendrai un détour en me référant à un témoignage; celui d’un homme confronté au déshonneur, à l’isolement extrême, à la souffrance physique et psychique cela, dans la durée et la répétition. Je pense qu’une telle expérience peut aider à penser ce qui permet à un homme de continuer à vivre quand tout s’écroule.

Les tabous expliquent la société musulmane [Malek Chebel]

Malek Chebel s’entretient avec Amina Hadjiat pour Liberté (15-11-2006)

Rencontré en marge du Salon du livre, cet universitaire, régulièrement invité sur les plateaux de télévision en France pour les questions liées à l’islam, revient dans cet entretien sur les fondements de sa démarche intellectuelle qui consiste à comprendre les ressorts des sociétés arabo-musulmanes, à travers les prismes de la sexualité.

L’exception de la psychanalyse se dissout-elle dans sa confusion ou dans sa surdité?

J’ai envie de réagir au texte publié par 45 analystes ce mercredi 8 novembre dans La Libre Belgique sous le titre “Laisser les mains libres à la psychanalyse”. Je peux tout à fait souscrire au souci exprimé par des psychanalystes de ne pas être mangés par un projet de loi dangereux pour le respect des conditions de formation et d’exercice de la psychanalyse. C’est un enjeu politique et technique probablement important pour la psychanalyse. Mais, je voudrais ici témoigner de mon profond désaccord sur l’argumentation pour le moins étrange dont témoigne ce texte.

Lacan : une nouvelle théorie de la connaissance

Jusqu’à Galilée, qui crée la science moderne au dix-septième siècle, l’Occident a vécu sous une organisation du savoir et une théorie de la connaissance (une épistémologie) dont les fondements avaient été érigés deux millénaires auparavant dans le monde gréco-latin. Cette organisation théorique du savoir était centrée sur les sept arts libéraux (c’est-à-dire des arts pratiqués par les hommes libres qui ne travaillaient pas de leurs mains) : ceux-ci était la grammaire, la rhétorique, la dialectique (le trivium, les trois disciplines s’occupant du langage); puis les mathématiques, la géométrie, l’astronomie et la musique (le quadrivium, les quatre arts s’occupant du nombre). Les arts libéraux sont la fondation de ce qu’on appelle aujourd’hui encore l’humanisme.

Souffrance psychique et coupe-gorge juridique

Nous avons exposé, dans plusieurs articles (1), que ce qu’il est convenu d’appeler « l’amendement Accoyer », devenu l’article 52 de la loi du 9 août 2004, étant strictement contradictoire dans ses termes, toute tentative qui consisterait à écrire un texte d’application de cet article était inexorablement vouée à l’échec. Philippe DOUSTE-BLAZY en avait logiquement tiré la conclusion qu’il ne publierait pas de décret à partir de ce texte.

Penser la violence hypermoderne ?

Il est très courant, dans les pays démocratiques occidentaux, d’être alarmé par l’augmentation des comportements violents et le sentiment que l’insécurité est grandissante. Pourtant, il n’est pas certain qu’on a ainsi une vision correcte de la complexité des phénomènes de violence dans les univers démocratiques. Ainsi, certains chiffres donnent à réfléchir : en France comme en Belgique, il y a presque dix suicides réussis pour un meurtre.

À quoi sert une psychanalyse quand on hérite de familles massacrées et de pays disparus ?

On pourrait répondre : « à rien »,

si on pense qu’après une analyse on ressent moins cette douleur déchirante de voir les derniers survivants nous quitter, emportant avec eux aussi bien les souvenirs de leur enfance passée dans un ailleurs qu’on ne connaîtra jamais, que les événements insoutenables qu’ils ont traversés et qui nous laissent à jamais privilégiés et coupables d’en avoir été épargnés ;