Ursula Gauthier| Le Nouvel Observateur| 01-09-2005

 Ce que dit «le Livre noir de la psychanalyse»

En 800 pages, une quarantaine d’experts de dix nationalités différentes – psychiatres, historiens ou philosophes – s’attaquent aux dogmes psychanalytiques et mettent en doute son efficacité thérapeutique. Un livre iconoclaste qui suscite la discussion et secoue les tabous. Extraits.

Une efficacité douteuse
Patrick Légeron, psychiatre
Chacun le sait, les Français sont champions du monde de la consommation d’antidépresseurs et de tranquillisants. Ce que l’on sait moins, c’est la place prépondérante qu’occupe la psychanalyse dans notre pays. Les plus récentes enquêtes indiquent qu’environ les trois quarts des psychiatres français se réfèrent aux théories psychanalytiques dans la prise en charge de leurs patients. […]
Ces deux exceptions françaises ont un point commun important: la faible reconnaissance et la faible implantation des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) dans notre pays. La publication en février 2004 d’un rapport de l’Inserm sur l’évaluation des psychothérapies a été un véritable pavé jeté dans la mare des psys. Certains se sont étonnés de découvrir que, à l’analyse d’un millier de travaux et recherches scientifiques rigoureux sur les traitements psychologiques des troubles mentaux, il apparaissait que la psychanalyse n’avait pas fait la preuve d’une grande efficacité. D’autres ont crié au scandale et reproché à l’Inserm d’avoir participé à une «escroquerie scientifique» ou d’avoir été «manipulé par les comportementalistes», en ignorant superbement qu’au niveau international de nombreux rapports allaient dans le même sens (par exemple le rapport de l’Organisation mondiale de la Santé publié dès 1993).
Tous ceux qui font de la «médecine basée sur les preuves» leur référence savent depuis plus de dix ans que les TCC sont quasiment les seuls traitements psychologiques validés scientifiquement pour les troubles dépressifs et la grande majorité des troubles anxieux, pathologies pour lesquelles justement les psychotropes sont très (trop?) largement prescrits. […] La France est devenue ainsi quasiment le seul pays avancé où, institutionnellement, entre le Prozac et le divan, il n’y aurait place pour rien!
Cette situation exceptionnelle est favorisée par un étonnant retour de l’obscurantisme dans la psychiatrie française. Le ministre de la Santé annonce à Paris, le 5 février 2005, devant un parterre de psychanalystes lacaniens, qu’il fait retirer du site de son ministère le rapport de l’Inserm (un an après sa publication), en ajoutant: «Vous n’en entendrez plus parler!»

L’enfant cobaye
Didier Pleux, docteur en psychologie du développement
C’est avec Françoise Dolto que le discours psychanalytique s’intéresse à l’enfant «normal». On quitte le discours d’expert à expert pour un discours grand public. Là est le danger. Les idées qui n’étaient que des hypothèses issues de la psychopathologie vont être assenées comme des vérités éducatives. […] Que dit la psychanalyse sur l’enfant? L’Inconscient – et ses stades d’évolution – est le même pour tous. Tout le monde a entendu parler des stades oral, anal, phallique. […] Qu’est-ce qui nous dit que ces hypothèses sont fondées? Où sont les observations, les études qui valident des propositions? Quid de la socialisation de l’enfant, sous-entendue pendant la «période de latence»: n’est-elle pas un tournant important de l’évolution de l’enfant dans ses rapports à l’autre? Idem pour l’acquisition du jugement moral, l’époque des apprentissages scolaires, etc. C’est cela qui choque: tout ce qui est réel est mis au second plan, ce qui importe est de signifier que la construction psychologique se fait en dehors de la réalité, inconsciemment, à des moments clés de l’évolution sexuelle, à des stades où tout ratage générera refoulement, donc pathologie.

La mère coupable, forcément coupable
Violaine Guéritault, docteur en psychologie
Freud concevait la femme comme une triste copie de l’homme, inexorablement obnubilée par le «complexe de castration». Très rapidement, dans son évolution, elle découvre le manque affreux qui la caractérise: l’absence de pénis. […] Au-delà de la sexualité, c’est en fait l’ensemble de la personnalité féminine qui se trouve profondément marqué par cette absence. Freud décrétait (en 1918) que la jalousie caractérise pleinement la femme: «Derrière l’envie de pénis se révèle l’amertume hostile de la femme envers l’homme, amertume dont les productions littéraires des "émancipées" présentent les signes les plus évidents.»
[…] Pour Freud, le malaise généré par l’absence de pénis va poursuivre la femme jusque dans la maternité. En fait le «désir d’enfant» vient relayer le «désir du pénis» ou s’identifier à lui. Autrement dit, une femme veut avoir un bébé pour remplacer le pénis qu’elle n’aura jamais. […] De fait, c’est au moment où elle devient mère qu’elle s’enlise dans ses névroses. Le malaise est d’autant plus grave qu’il y a des répercussions directes sur le développement psychique des enfants. «Madame, quoi que vous fassiez, vous ferez mal!», aurait un jour décrété Freud à une jeune mère. La sentence est tombée, enfermant ainsi les mères dans un rôle d’agent morbide où la culpabilité est sans cesse au rendez-vous. Quoi qu’elles fassent ou ne fassent pas, elles se retrouvent dans une situation toujours perdante car dans le freudisme l’omission et l’action sont aussi pathogènes l’une que l’autre.
[Or] la psychologie moderne a compris que le psychisme humain n’était pas un terrain de jeu sur lequel on peut se permettre d’énoncer des pseudo-vérités sans preuves tangibles. Le drame que des centaines de mères d’enfants schizophrènes et autistes ont vécu pendant des années, accusées des pires méfaits sur la seule foi d’une poignée de psychiatres, est d’autant plus inadmissible que ces troubles graves sont en grande partie d’origine neurophysiologique. Quelles conséquences tragiques la culpabilisation à outrance de ces mères a-t-elle pu avoir? Combien de mères ont vécu dans la conviction qu’elles étaient des monstres incapables d’amour vrai à l’égard de leurs enfants? Combien de drames familiaux et de vies gâchées?

Des hypothèses non vérifiées
Frank Sulloway, historien des sciences
J’ai abordé Freud comme j’aurais abordé l’un des grands esprits du xxe siècle, quelqu’un de comparable à Copernic et à Darwin, ainsi qu’il le prétendait lui-même. Mais plus j’étudiais le développement de la psychanalyse, plus je découvrais qu’elle était fondée sur des hypothèses scientifiques qui dataient du xixe siècle et qui avaient été définitivement réfutées. […] J’en suis venu à voir la psychanalyse comme une sorte de tragédie, comme une discipline passée d’une science très prometteuse à une pseudo-science très décevante. La science est un processus qui comprend deux étapes. La première consiste à formuler des hypothèses et, à ce moment-là, il importe peu que ces hypothèses soient vraies ou fausses. En d’autres termes, Freud pouvait tout à fait avoir des hypothèses erronées. Ce n’est pas là le point où la science trébuche, c’est lors de la seconde étape, lorsqu’il s’agit de tester ses hypothèses et de les abandonner s’il s’avère qu’elles sont erronées. On ne peut se permettre de se tromper lors de la première étape que si l’on est extrêmement rigoureux lors de la seconde. Freud avait développé une série d’hypothèses tout à fait convaincantes et plausibles pour son époque, mais il n’a jamais considéré cette seconde étape clé de la procédure requise par une vraie science. […] La controverse autour des théories de Freud n’a fait qu’empirer les choses. Qu’a fait la psychanalyse à ses débuts, quand elle a été en butte aux critiques croissantes des psychiatres, des psychologues et des biologistes à qui Freud devait tant du point de vue intellectuel? Elle a réagi de manière régressive en privatisant ses mécanismes de formation et en s’abstrayant du même coup de cette tradition si fructueuse qui a vu le jour avec la révolution scientifique et qui consiste à tester les théories en appliquant des techniques institutionnalisées d’autocritique. Au lieu de cela, la psychanalyse en est revenue à la scolastique et à la tradition médiévale, en créant de petits instituts privés au sein desquels le savoir pouvait être enseigné de façon dogmatique et où l’on apprenait aux élèves à surmonter leurs «résistances» à la théorie.

Freud, médecin imaginaire
Mikkel Borch-Jacobsen, philosophe et historien
Dans sa conférence du 21 avril 1896 dans laquelle il proposait de ramener les symptômes de l’hystérie à des séductions sexuelles précoces, Freud annonçait avec aplomb: «J’ai pu, dans quelque 18 cas d’hystérie, reconnaître cette corrélation et, là où les circonstances le permettaient, la confirmer par le succès thérapeutique.» Deux semaines plus tard, Freud avouait en privé à Fliess qu’«aucun [traitement] n’est achevé». Au mois de décembre: «A ce jour, aucun cas n’est fini.» En mars de l’année suivante: «Je n’ai pas encore fini un seul cas.» Et, dans sa fameuse lettre du 21 septembre 1897, Freud expliquait à son ami que la première des raisons pour lesquelles il en était venu à douter de sa théorie de la séduction était «la déception continuelle dans mes efforts pour faire arriver la moindre analyse à une conclusion véritable». Il est clair que Freud n’avait eu aucun «succès thérapeutique» à se mettre sous la dent pour confirmer sa théorie au moment où il l’avait avancée devant ses collègues.

Dora n’était pas un cas
Mikkel Borch-Jacobsen
Dans ce cas-là, au moins, dira-t-on, Freud a franchement avoué l’échec de son traitement, puisqu’il ne nous cache pas que sa patiente avait interrompu celui-ci avant qu’il ait réussi à lever ses résistances. Oui, mais Dora était-elle malade de quoi que ce fût? Ida Bauer avait été amenée à Freud par son père pour qu’il la «guérisse» d’un comportement gênant: elle l’accusait, de façon «délirante», de la livrer aux avances sexuelles d’un de ses amis, M. Zellenka, en échange de la complaisance de celui-ci à l’égard de la liaison qu’il entretenait avec sa femme. Freud, tout à son honneur, reconnut le bien-fondé des accusations de la jeune Ida. Cependant, cela ne l’empêcha pas de la taxer d’«hystérie» parce qu’elle avait refusé l’arrangement familial et avait été dégoûtée, à l’âge de 13 ou 14 ans, lorsque M. Zellenka l’avait agressée sexuellement. De même, il interpréta une appendicite qu’Ida avait eue durant son enfance et le fait qu’elle traînait la jambe droite depuis comme des symptômes hystériques, sans considérer un seul instant l’hypothèse beaucoup plus plausible d’un point de vue médical d’une séquelle d’appendicite pelvienne. Quoi qu’il en soit de ce dernier point, on ne peut s’empêcher de penser qu’Ida fit preuve d’une solide santé psychique lorsqu’elle refusa la solution que lui proposait son médecin, laquelle consistait à reconnaître qu’elle avait, pendant tout ce temps, refoulé ses désirs libidineux pour M. Zellenka! De fait, Ida Bauer ne manifesta aucun signe de névrose ou d’instabilité psychique dans sa vie ultérieure. […]

La fausse guérison de l’Homme aux loups
Frank Sulloway
«J’ai rêvé qu’il faisait nuit et que j’étais allongé sur mon lit… Soudain la fenêtre s’est ouverte d’elle-même et j’ai été terrifié de voir que des loups blancs étaient assis sur les branches du grand noisetier en face de la fenêtre… Terrorisé à l’idée d’être dévoré par les loups, je criai et me réveillai.»
L’analyse de ce rêve conduisit Freud à la conclusion que les loups blancs symbolisaient les sous-vêtements blancs des parents et que l’angoisse de castration du rêveur provenait du fait qu’il avait assisté à un «coïtus a tergo» (anal) répété à trois reprises, «ce qui avait permis à l’Homme aux loups de constater que sa mère n’avait pas de phallus». Après une analyse de quatre ans suivie d’un deuxième traitement plus court, Freud déclara son patient guéri.
Grâce aux efforts d’une journaliste autrichienne, Karin Obholzer, qui parvint à retrouver la trace de l’Homme aux loups (Sergius Pankejeff) à Vienne au début des années 1970, nous avons maintenant accès aux propres impressions de ce dernier sur son analyse avec Freud. «Toute cette histoire est improbable, remarquait-il, parce que en Russie les enfants dorment dans la chambre de leur nourrice, et non dans celle de leurs parents.» Il indiquait que les «loups» de son fameux rêve n’étaient absolument pas des loups, mais une espèce de chiens ressemblant à des loups – une contradiction curieuse et inexpliquée. Il n’avait en aucune façon été guéri, ni par Freud ni par aucun analyste. Il avait gardé la même personnalité, broyant du noir de manière compulsive, doutant en permanence de lui-même. […] Enfin, Karin Obholzer rapporte que le directeur des Archives Freud, Kurt Eissler, envoyait régulièrement de l’argent à l’Homme aux loups. Eissler et d’autres psychanalystes déployèrent également des efforts soutenus pour le dissuader de s’entretenir avec Karin Obholzer, qui n’arriva à ses fins que grâce à son extraordinaire persévérance et à la promesse qu’elle fit à son informateur, qui avait peur, de ne publier leurs entretiens qu’après sa mort.

Da Vinci fable
Han Israëls, historien de la psychologie
[Léonard de Vinci] était l’enfant d’une mère non mariée. Peu après sa naissance, son père épousa une autre femme. A l’âge de 5 ans, il faisait partie du ménage de son père. C’est tout ce que Freud avait pu trouver sur la petite enfance de Vinci. Il n’avait aucune information sur l’âge précis auquel le petit Léonard était venu vivre avec son père. Mais il n’hésite pas à affirmer que Vinci a passé les premières années de sa vie seul avec sa mère. Le point de départ de Freud est le seul souvenir d’enfance de Vinci qui soit connu. […] «Etant encore au berceau, un vautour est descendu jusqu’à moi, m’a ouvert la bouche de sa queue, et à plusieurs reprises a heurté mes lèvres de cette même queue.» Les Egyptiens, écrit Freud, croyaient qu’il n’y avait que des vautours femelles. Au cours du vol, le vautour ouvre son vagin et se fait féconder par le vent. Cette légende égyptienne a été utilisée par les Pères de l’Eglise pour accréditer la croyance en la conception de Jésus par Marie sans l’intervention d’un homme. Vinci, toujours selon Freud, a dû lire ce récit chez un Père de l’Eglise et a dû y reconnaître sa propre situation. Il était comparable au petit du vautour, un enfant qui a une mère mais pas de père. Pour Freud, le souvenir du vautour démontre que Vinci a passé les premières années de sa vie seul avec sa mère. […]
A partir de cette conclusion, Freud en tire d’autres, plus audacieuses encore. Un garçon qui a grandi seul avec sa mère s’attache à elle à un point tel qu’il ne voudra pas lui être infidèle en aimant d’autres femmes. Il deviendra donc homosexuel. La curiosité naturelle de l’enfant n’a pas été limitée par l’autorité paternelle. Vinci sera plus tard un homme libre des préjugés de ses contemporains. C’est ainsi que Freud raisonne. […]
En 1923, un historien de l’art révèle que toute la construction de Freud reposait sur une erreur de traduction. L’oiseau du souvenir de Vinci était un nibbio. Un milan, non un vautour. L’origine de l’erreur de Freud se trouve dans la traduction allemande d’un roman russe sur Vinci, qu’il avait lu. En russe, le mot korshun désigne aussi bien un vautour qu’un milan. Le traducteur allemand avait fait l’erreur de choisir le premier de ces deux termes. Peu importe, la psychanalyse fonctionne même quand elle se base sur des choses qui n’ont pas eu lieu, comme l’apparition d’un «vautour» dans un souvenir d’enfance. […] J’ai publié les preuves du fait que Freud avait été parfaitement informé de la dénomination correcte du rapace, un milan, mais qu’il n’en a pas moins continué à répéter la construction bâtie sur un vautour. Ici comme ailleurs, Freud ne s’est jamais beaucoup soucié de la réalité des faits.

Une théorie en caoutchouc
Mikkel Borch-Jacobsen
On dit que la psychanalyse, si erronée soit-elle, répond à de très profonds besoins: le besoin de donner un sens au mal-être et à l’angoisse existentielle dans un monde déserté par Dieu; le besoin d’une théorie justifiant la libération sexuelle à l’époque du déclin de l’autorité paternelle-masculine. On dira encore qu’elle a fourni une idéologie à la société capitaliste et à l’individualisme moderne, ou bien qu’elle a servi de refuge aux déçus du marxisme.
Qu’y a-t-il dans la théorie psychanalytique qui la rende capable de remplir tant de fonctions? Rien à mon sens: c’est précisément parce qu’elle est parfaitement vide, parfaitement creuse, que cette théorie a pu se propager comme elle l’a fait et s’adapter à des contextes si différents. […] C’est une nébuleuse sans consistance. Qu’y a-t-il de commun entre les théories de Freud et celles de Rank, de Ferenczi, de Reich, de Lacan, etc.? Mieux encore: qu’y a-t-il de commun entre les [différentes] théories professées par Freud?
La seule chose qui soit restée constante, c’est l’affirmation de l’inconscient, couplée avec la prétention des psychanalystes à en interpréter les messages. L’inconscient, par définition, ne se présente jamais à la conscience, nous ne pouvons donc le connaître qu’une fois qu’il a été «traduit» en conscient. Or comment s’opère cette traduction? Uniquement grâce aux interprétations de l’analyste. […] De là les multiples conflits d’interprétation qui ont immédiatement surgi entre les premiers analystes: là où Freud disait «libido», d’autres disaient «pulsion d’agression»; là où il disait «complexe paternel», d’autres disaient «complexe maternel» ou «traumatisme de la naissance». Or comment décider qui avait raison, qui était le traducteur autorisé de l’inconscient? La seule façon de trancher le débat a été l’argument d’autorité. […]
Or tout cela qui signe le caractère de pseudo-scientificité de la psychanalyse aux yeux d’un Popper est justement la cause de son incroyable succès. La théorie étant parfaitement vide, elle est aussi du même coup suprêmement adaptable. Tel ou tel aspect s’avère-t-il difficilement défendable, comme le lien établi par Freud entre neurasthénie et masturbation, par exemple, ou «l’envie de pénis» censée régir la sexualité féminine, ou le caractère de «perversion» de l’homosexualité? Il suffit de le laisser tomber silencieusement et de sortir un nouveau lapin théorique de l’inépuisable chapeau de l’inconscient. C’est ce que les psychanalystes aiment à décrire comme les «progrès» de la psychanalyse, comme si chaque analyste explorait plus avant le continent inconscient, en rectifiant les erreurs de ses prédécesseurs. En fait, chaque école a sa propre idée de ce qu’est le progrès, vigoureusement contestée par les autres, et c’est en vain qu’on chercherait dans ces disputes un quelconque développement cumulatif.

"Le Livre noir de la psychanalyse. Vivre, penser et aller mieux sans Freud", 824 pages, Les Editions des Arênes, 29,80 euros"