La psychanalyse peut-elle m’aider à me libérer ?
Souvent, face à des étudiants auxquels je présente la compréhension psychanalytique de la psyché, je rencontre toutes sortes de regards : ceux dans lesquels brille une étincelle qui m’informe que ma parole a rencontré un écho intérieur, ceux qui expriment du scepticisme, de l’incrédulité ou carrément de l’hostilité.
Pourquoi la psychanalyse est dite laïque ? par Monique Liart et Karel Lambers
En quoi la formation universitaire à la psychologie ne peut elle se réclamer d’une formation psychanalytique et de la technique du transfert ?
Pour répondre à la question ci-dessus, tentons de définir les trois items.
1. La formation universitaire à la psychologie comporte durant les premières années des enseignements obligatoires en neurophysiologie, en statistiques, en anglais, en psychologie sociale, du développement, clinique, pathologique, cognitive et en législation de l’internement psychiatrique, ainsi que des stages en institutions. Certains enseignements, optionnels, sont à choisir parmi des listes. Par exemple, les techniques projectives (Rorchach, TAT), le conditionnement et l’apprentissage, etc.. Le tout est évalué et noté par les enseignants.
L’analyse n’est-elle pas réservée à une sorte d’élite intellectuelle ?
Ne faut-il pas être intelligent, avoir une réelle créativité, une certaine culture pour accéder à ce type de thérapie ? D’ailleurs lorsque qu’on lit des récits d’analyse, je note que les personnes interrogées sont toutes issues d’un milieu plutôt « intello » (journaliste, médecin, énarque, inspecteur des impôts…), peu de manœuvres, ouvrières d’usine ou de maçons !
La question présuppose que le genre d’activité qu’on peut s’attendre à pratiquer durant une analyse, serait d’ordre intellectuelle. Il est vrai que la lecture de la plupart des livres publiés par les psychanalystes, ouvrages en général relativement incompréhensibles, laisse penser qu’il en va de même pour les séances de psychanalyse, qu’y participer demande à tout le moins une capacité de compréhension hors du commun. Ce point de vue est tout à fait erroné, de même qu’il est faux d’affirmer que la patientèle des cabinets d’analyste se limite à une certaine catégorie sociale de la population (Je fais partie des ces analystes qui travaillent « en milieu rural », et j’accueille aussi bien des éleveurs que des enseignants, et, du point de vue psychanalytique en tous cas, ils ne sont pas mieux lotis les uns que les autres, ou pas moins capables de se confronter au processus analytique).
Quelle est la différence entre une psychanalyse et une psychothérapie ?
De nos jours, et plus particulièrement depuis la parution du Livre noir de la psychanalyse, le public associe volontiers le terme de psychothérapie aux techniques cognitivo-comporementales (TCC), présentées comme une alternative radicale au modèle psychanalytique. A-t-il raison ?
La psychanalyse est-elle scientifique ?
On reproche souvent à la psychanalyse de ne pas être scientifique. Comme si depuis que la psychologie objective cognitivo-comportementale s’était approprié l’appellation contrôlée de " psychologie scientifique ",
Les effets de la cure psychanalytique sont-ils évaluables ?
Une psychanalyse, pourquoi ça fait mal ?
Visiteur: (…) Oui j’ai des questions: Pourquoi la psychanalyse fait mal?
Squiggle: Je ne suis pas certain de comprendre votre question. Que voulez-vous dire par "fait mal"?
Je conviens que ma question est peut être un peu naïve, mais c’est une vraie question pourtant.
Pourquoi faire une psychanalyse ?
Les gens arrivent chez moi avec des demandes d’aide qui se formulent souvent dans des termes : « je suis mal dans ma peau », « je me sens limité dans mes possibilités », «je n’arrive pas à m’affirmer »,
Y a-t-il compatibilité entre cure psychanalytique et médicaments ?
L’industrie pharmaceutique, s’inscrivant dans le discours capitaliste, tente de répondre au malaise de la civilisation par la production de médicaments psychotropes visant à réduire les douleurs psychiques. Elle vient pallier – par la voie scientifique – à la solution « naturelle » qu’est la toxicomanie. Les êtres humains ont, en effet, de tous temps, tenté de supporter la lourdeur d’exister avec l’aide de stupéfiants, à défaut de pouvoir le faire par la voie de la sublimation comme le travail scientifique, l’art ou la religion. La grande névrose contemporaine est la carence paternelle devant la promesse de jouissance sans limite proposée par notre société. Les psychotropes sont, dans la même optique, proposés au consommateur comme une euphorie en pilules garantie sous le couvert de la science.
Comment choisir son psychanalyste ?
Étant donné l’importance de l’engagement que signifie une analyse, il faut accorder au choix du praticien le plus grand soin.
Qu’est-ce que la morale pour la psychanalyse ?
Ce texte est issu d’un échange récent avec un ami non familier de la psychanalyse (que nous appellerons pour l’occasion Edmond).