L’inconscient est il compatible avec la liberté humaine?
Un psychanalyste français, nommé Félix Guattari, a un jour expliqué qu’il n’existait que des formules d’inconscient. L’inconscient est, par définition, inaccessible à la conscience : nous ne pouvons que le déduire de la façon dont on suppose qu’il se manifeste dans notre conscient (les fameuses formations de l’inconscient).
Que penser de la dépression ?
« Je me sens dépressif, je n’ai plus envie de rien ». Cette phrase prononcée en consultation est presque aussi courante que celle qui évoque le « stress ». À découvrir les chiffres du suicide, aboutissement tragique d’une dépression aggravée, on apprend que la France se situe depuis les années 1975 « dans le peloton de tête avec une augmentation continue ». Et qu’elle dénombre en l’an 2000, « 11 000 décès par an, soit plus d’un suicide à l’heure ».*
Quelle différence y a-t-il entre analyse et analyse didactique?
Question : Une analyse didactique telle que je l’imagine, à savoir une analyse qui ne serait pas dictée par la souffrance et qui proviendrait de quelqu’un ayant des connaissances théoriques relativement importantes, peut-elle se dérouler de façon comparable?
Quand tout s’écroule, la parole permet-elle de survivre?
Pour répondre à la question, je prendrai un détour en me référant à un témoignage; celui d’un homme confronté au déshonneur, à l’isolement extrême, à la souffrance physique et psychique cela, dans la durée et la répétition. Je pense qu’une telle expérience peut aider à penser ce qui permet à un homme de continuer à vivre quand tout s’écroule.
C’est quoi, être dépressif ?
Impalpable, jusqu’à ce qu’elle se déclenche, la dépression cache derrière son "manque de pression" des vécus difficiles, des déceptions non tolérées…
De quoi est fabriquée notre singularité ?
Le singulier est ce qui assure chacun qu’il ne saurait se confondre à son semblable ; c’est ce qui le convainc d’être radicalement différent de son voisin, qu’il est lui et pas un autre, alors même qu’il ne saurait dire de quoi est fabriqué le réel de son être.
Comment choisir son psychanalyste ?
Étant donné l’importance de l’engagement que signifie une analyse, il faut accorder au choix du praticien le plus grand soin.
La psychanalyse, ça marche hors occident ?
Les rêves sont – ils a écrire entre les séances ?
Le rêve est une formation de l’inconscient comme le lapsus, l’acte manqué ou le symptôme. A ce titre de formation de l’inconscient il va être déchiffrable dans le travail analytique. La cure analytique permet de diminuer la souffrance, lever le symptôme et dépasser l’angoisse. Elle s’effectue avec l’aide de l’analyste dont le désir vise à déchiffrer la modalité de jouissance de l’inconscient de son analysant.
Être psychanalyste dans un hôpital, est-ce possible?
Je parlerai au départ du lieu de ma pratique professionnelle : une unité d’hospitalisation psychiatrique qui accueille les expressions diverses et multiples de la psychopathologie d’aujourd’hui (dépressions sévères, accès psychotiques, assuétudes, etc.).
La psychanalyse fait-elle perdre la foi religieuse ?
C’était une des questions que je me posais lorsqu’à vingt ans, je décidai d’entreprendre une première psychanalyse. D’éducation chrétienne, j’étais déjà passionné par l’humain et ce qui se vit en lui aux profondeurs. J’avais donc entrepris simultanément des études de psychologie et de théologie (toutes deux menées à terme) et, très attaché à ma foi religieuse, j’avais posé cette question à un psychanalyste renommé qui se déclarait athée. En bon psychanalyste honnête et respectueux d’autrui, il me répondit que dans le domaine religieux comme dans les autres, ce qui se mêlait à ma névrose personnelle serait analysé comme tel et susceptible de profonde évolution, tandis que ce qui relevait du champ de la conscience mûrirait au fil de l’analyse, y compris dans le domaine spirituel.
Pourquoi faire une psychanalyse ?
Les gens arrivent chez moi avec des demandes d’aide qui se formulent souvent dans des termes : « je suis mal dans ma peau », « je me sens limité dans mes possibilités », «je n’arrive pas à m’affirmer »,