Finalement, l’inconscient c’est quoi?
Qu’est-ce que l’inconscient ?
On pourrait vous dire que l’inconscient est un réceptacle où se déposent tout ce qui nous dérange, tout ce que nous ne voulons pas voir, ni entendre… En un mot : tout ce qui est insupportable.
Quels sont les effets de l’analyse ?
Les raisons qui poussent une personne à formuler une demande d’analyse recouvrent une multitude de variantes : des échecs dans la sphère affective qui s’accumulent sans cesse, des peurs injustifiées qui freinent et limitent nos propres actions, la présence de symptômes qui empêchent l’atteinte de certains objectifs, etc. Nous nous arrêtons ici, car la liste est longue. Certains de ces états psychiques se retrouvent dans différentes modalités de fonctionnement psychique, tandis que d’autres caractérisent seulement certaines modalités de fonctionnement psychique. Par exemple, les échecs dans la sphère affective qui s’accumulent sans cesse peuvent se retrouver dans une modalité de fonctionnement hystérique ou obsessionnel, tandis que l’obsession envers la propreté se retrouve surtout dans une modalité de fonctionnement obsessionnel. Les raisons qui poussent les personnes à formuler une demande d’analyse sont, plus ou moins, conscientes, en revanche les modalités de fonctionnement psychique sont complètement inconnues. Une analyse devrait permettre de familiariser avec sa propre modalité de fonctionnement psychique qui est le tissu où se sont nouées les raisons qui poussent une personne à formuler une demande d’analyse. Après cette brève introduction, je vais essayer de dessiner les contours, en grandes lignes, des effets d’une analyse.
Le psychanalyste croit-il aux fantômes?
Freud a dit quelque part qu’il ne pensait pas que la plupart des psychanalyses aillent si loin qu’elles amènent les analys(ants)és à modifier leurs croyances ou leur incroyance religieuse.
Les psychanalystes sont-ils pour ou contre le mariage des homosexuels ?
On avait deviné chez les romantiques, mais on sait, depuis Freud, qu’il existe, en-deçà de la conscience, une activité mentale extrêmement vive et déconcertante. Dans ce monde étrange de l’inconscient, se trouve toute l’épaisseur de la substance humaine.
A quoi sert la psychanalyse ?
Quel intérêt peut on accorder aux rêves ?
Ce que je dis à un psychanalyste, reste-t-il confidentiel ?
Cette question touche un point d’éthique qui fonde ma pratique, la pratique de la psychanalyse. Car, y a-t-il aujourd’hui d’autres lieux où se garantit la confidentialité de la parole énoncée ? Dans nos sociétés modernes, où le phantasme de transparence rejoint la pratique de l’évaluation statistique, même le secret médical est contesté, et on y parle de la nécessité d’un « secret partagé » avec les services sociaux.
La psychanalyse: pratique clinique ou conception de l’homme et de la société ?
Depuis son invention la psychanalyse est intéressée par les questions de société. Même les détracteurs de Freud le reconnaissent implicitement, qui encore de nos jours lui reprochent d’avoir inventé ses théories à partir des préoccupations des bourgeois du XIXème siècle et qui ne seraient par conséquent plus valables pour notre société postmoderne.
L’analyse n’est-elle pas réservée à une sorte d’élite intellectuelle ?
Ne faut-il pas être intelligent, avoir une réelle créativité, une certaine culture pour accéder à ce type de thérapie ? D’ailleurs lorsque qu’on lit des récits d’analyse, je note que les personnes interrogées sont toutes issues d’un milieu plutôt « intello » (journaliste, médecin, énarque, inspecteur des impôts…), peu de manœuvres, ouvrières d’usine ou de maçons !
La question présuppose que le genre d’activité qu’on peut s’attendre à pratiquer durant une analyse, serait d’ordre intellectuelle. Il est vrai que la lecture de la plupart des livres publiés par les psychanalystes, ouvrages en général relativement incompréhensibles, laisse penser qu’il en va de même pour les séances de psychanalyse, qu’y participer demande à tout le moins une capacité de compréhension hors du commun. Ce point de vue est tout à fait erroné, de même qu’il est faux d’affirmer que la patientèle des cabinets d’analyste se limite à une certaine catégorie sociale de la population (Je fais partie des ces analystes qui travaillent « en milieu rural », et j’accueille aussi bien des éleveurs que des enseignants, et, du point de vue psychanalytique en tous cas, ils ne sont pas mieux lotis les uns que les autres, ou pas moins capables de se confronter au processus analytique).
Que penser de l’expression “faire son deuil”?
Nous sommes mortels et, à moins de mourir très jeune, nous sommes tous amenés à perdre des parents et des proches. Le deuil est une variété de traumatisme à laquelle nous ne pouvons échapper.
La psychanalyse est-elle compatible avec n’importe quel régime politique?
Je vais essayer d´expliquer ce qui s´est passé en Argentine avec la psychanalyse. Et ce face aux situations politiques créés par des régimes militaires et plus particulièrement ce qui s’est passé avec la dernière de nos dictatures militaires.