Que penser de l’expression « faire son deuil » ?

Tiré de mon expérience professionnelle où je rencontre des veuves et orphelins de sapeurs-pompiers, je pense intéressant d’aborder le thème de la culpabilité au cours du travail de deuil. En effet, la culpabilité à se reconstruire sans le conjoint décédé, à reprendre vie, à retrouver le plaisir, reste le sentiment dominant. On entend aussi, assez souvent, l’endeuillé exprimer l’idée qu’il a tué le mort. D’où nous viennent ces idées, ces fantasmes ? Quel rapport existe-t-il entre travail de deuil et culpabilité?

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Combien de temps durent les bénéfices d’une psychanalyse?

Combien de temps dureront les bénéfices qu’un sujet retire d’une psychanalyse? Une fois l’analyse terminée, est-ce à dire que « tous les problèmes » seront résolus, ou, du moins, pourront l’être grâce à un travail mental relativement sommaire? Si, au contraire, surgissent de nouvelles confrontations importantes du sujet, avec lui-même ou avec son entourage, faut-il conclure à l’inefficacité de l’analyse qu’a faite ce sujet?

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À quoi sert une psychanalyse quand on hérite de familles massacrées et de pays disparus ?

On pourrait répondre : « à rien »,

si on pense qu’après une analyse on ressent moins cette douleur déchirante de voir les derniers survivants nous quitter, emportant avec eux aussi bien les souvenirs de leur enfance passée dans un ailleurs qu’on ne connaîtra jamais, que les événements insoutenables qu’ils ont traversés et qui nous laissent à jamais privilégiés et coupables d’en avoir été épargnés ;

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