C’est quoi, être dépressif ?
Impalpable, jusqu’à ce qu’elle se déclenche, la dépression cache derrière son "manque de pression" des vécus difficiles, des déceptions non tolérées…
Est-il normal que je m’attache à mon psychanalyste ?
Qu’est-ce que le transfert ? Est-il normal que je m’attache à mon psychanalyste ? Tombe-t-on amoureux de son psychanalyste ?
Il est tout à fait normal de s’attacher et même de tomber amoureux du psychanalyste. La situation analytique est une situation particulière, en dehors du contexte social habituel. C’est une situation permettant d’accéder au plus intime de soi même et à sa vérité profonde. La personne analyste, détournée du champ du regard, puisque derrière le divan, va pouvoir être investie d’affects, d’affection, comme un proche, ou un parent de la petite enfance. L’analyse va pouvoir alors se dérouler.
La psychanalyse tarit-elle la créativité ?
Comment choisir son psychanalyste ?
Quand, en raison de la souffrance psychique qu’elle éprouve, une personne se résout à entreprendre un traitement psychanalytique, la question se pose pour elle de savoir vers qui se tourner. Cette décision importante peut avoir des conséquences sur l’existence dans son ensemble et il est donc nécessaire d’y consacrer une grande attention. Le choix du psychanalyste doit s’effectuer en fonction de deux critères : d’une part sa compétence professionnelle ; d’autre part sa compatibilité avec le futur patient.
La psychanalyse est-elle compatible avec n’importe quel régime politique?
Je vais essayer d´expliquer ce qui s´est passé en Argentine avec la psychanalyse. Et ce face aux situations politiques créés par des régimes militaires et plus particulièrement ce qui s’est passé avec la dernière de nos dictatures militaires.
La psychanalyse, un “procédé médical” ?
« La psychanalyse est un procédé médical qui vise à la guérison de certaines
formes de nervosité (névroses) au moyen d’une technique psychologique »
Freud 1913 : Das Interesse an der Psychoanalyse, Scientia, 14 : 240-250 et
369-384. Trad Fr OCF PUF Tome XII, p 95-125 (p 99).
Le psychanalyste peut-il prévoir l’avenir d’une personne ?
Une anecdote personnelle : lorsque j’étudiais encore la psychologie à la Faculté, j’avais téléphoné par curiosité à une voyante pour savoir comment elle exerçait son métier.
Les psychanalystes peuvent-ils, en tant qu’analystes, dire quelque chose du politique?
Dans Vienne fin de siècle, Carl Schorske écrit : « Freud ne prête aucune attention au fait qu’Œdipe était roi. Pour lui […] la quête d’Œdipe était morale et intellectuelle : échapper à son destin et parvenir à la connaissance de soi. Il n’en allait pas de même pour les Grecs. L’Œdipe roi de Sophocle ne peut se comprendre que comme une res publica (chose publique) dont le héros royal est poussé par un impératif politique : écarter la peste de Thèbes. […] En réduisant la politique à des catégories psychologiques personnelles, Freud rétablit l’ordre, au niveau personnel, mais il ne rétablit pas l’ordre public. »
La psychanalyse se soucie-t-elle de guérison ?
C’est toujours la faute des mères ?
Pourquoi choisit-on une voie, une spécialité dans le domaine psychanalytique comme dans d’autres ? Le hasard n’explique pas tout, nous le savons bien et il arrive que les circonstances nous mettent en relation avec une catégorie de personnes qui provoquent en nous un écho avec notre histoire, notre inconscient.
Qu’est-ce que la conscience pour la psychanalyse ?
La conscience, c’est en premier lieu la conscience de soi. Celle qu’a le sujet de lui-même. C’est un paramètre identitaire, comme toujours fictionnel, car construit essentiellement par le langage.
Le psychanalyste peut-il aider un adolescent en crise ?
Face à un adolescent en état de crise psychique, les familles recourent habituellement aux services d’un psychiatre : le jeune fait l’objet d’une évaluation diagnostique, d’une prescription médicamenteuse et, parfois, d’une hospitalisation en milieu spécialisé.