Quel est l’intérêt de s’allonger sur un divan ?
L’intérêt que revêt le divan est a priori et selon moi – et sans doute selon quelques autres – de favoriser ce que l’on nomme la « libre association ». Tant celle et de prime abord, de l’analysant (l’allongé), que celle de l’analyste.
C’est quoi au juste le transfert ?
Quelle différence y a-t-il entre analyse et analyse didactique?
Question : Une analyse didactique telle que je l’imagine, à savoir une analyse qui ne serait pas dictée par la souffrance et qui proviendrait de quelqu’un ayant des connaissances théoriques relativement importantes, peut-elle se dérouler de façon comparable?
C’est toujours la faute des mères ?
Pourquoi choisit-on une voie, une spécialité dans le domaine psychanalytique comme dans d’autres ? Le hasard n’explique pas tout, nous le savons bien et il arrive que les circonstances nous mettent en relation avec une catégorie de personnes qui provoquent en nous un écho avec notre histoire, notre inconscient.
La psychanalyse est-elle compatible avec n’importe quel régime politique?
Je vais essayer d´expliquer ce qui s´est passé en Argentine avec la psychanalyse. Et ce face aux situations politiques créés par des régimes militaires et plus particulièrement ce qui s’est passé avec la dernière de nos dictatures militaires.
Pourquoi les psychanalystes n’arrêtent pas de citer Freud ou Lacan ?
Lorsqu’un scientifique relate une expérimentation, il ne cite plus les fondateurs de sa discipline. Lorsqu’un psychanalyste veut rendre compte de l’expérience analytique, il ne manque jamais de se référer à la découverte de Freud et, s’il est “ lacanien ”, à la façon dont Lacan la fonde. D’où la critique du scientifique à l’endroit du psychanalyste : la psychanalyse sera une science le jour où elle oubliera les noms propres de Freud et Lacan.
La psychanalyse est-elle dangereuse pour les enfants ?
Serrer la main à son patient?
Y a t-il un quelque chose de pervers, dans le fait que le psychanalyste ne serre pas la main à son patient?
Pour cette question, comme pour bien d’autres, la première invitation est celle d’en parler – justement -à son psychanalyste. Vous êtes étonnée, interloquée, fâchée… Pourquoi avant tout ne pas lui poser la question et lui dire ce qui vous vient à l’esprit à ce propos ?
Mais rassurez-vous, je ne veux pas, à mon tour, ici, vous refuser une main et vous renvoyer la question.
Faut-il s’empêcher de lire des textes psychanalytiques ?
Question : Dans le livre « Les mots pour le dire » de Marie Cardinal, il est tout à fait déconseillé de s’informer sur la psychanalyse et de lire des textes, tout ça pour favoriser le fait d’utiliser ses propres mots. Etes-vous d’accord avec cela, faut-il s’empêcher de lire sur ce sujet ?
Patient à venir, patient en cure, que cherche-t-on dans les ouvrages spécialisés si ce n’est soi ? Le profane en attend d’être renseigné sur sa souffrance, sur les difficultés qu’il éprouve, leur diagnostic, le pronostic, leur interprétation et, au fond, la manière de s’en débarrasser.
Les effets de la cure psychanalytique sont-ils évaluables ?
Les psychanalystes sont-ils pour ou contre le mariage des homosexuels ?
On avait deviné chez les romantiques, mais on sait, depuis Freud, qu’il existe, en-deçà de la conscience, une activité mentale extrêmement vive et déconcertante. Dans ce monde étrange de l’inconscient, se trouve toute l’épaisseur de la substance humaine.