L.D. et V.R. | La Libre | 15-09-2005
Entre psychiatres, psychologues, psychanalystes et psychothérapeutes, il y a de quoi s’y perdre. Mais qui donc se cache derrière chacune de ces spécialités? Petit lexique.
1 Le psychiatre. On parle ici d’une branche particulière de la médecine. Il faut donc être médecin pour être psychiatre. Certains sont spécialisés: les neuropsychiatres et les pédopsychiatres qui s’occupent particulièrement des enfants.
2 Le psychologue. Il s’agit d’une formation universitaire qui peut se diriger vers la psychologie industrielle, comportementaliste, cognitive ou à orientation psycho-dynamique.
3 Le psychothérapeute. Ce terme désigne spécifiquement des personnes – psychologues, médecins, psychanalystes, etc.- dont l’objectif est de soulager la souffrance psychique par modalités de thérapies et de traitement. Cela dit, un peu n’importe qui peut se proclamer psychothérapeute, après avoir suivi une quelconque formation. A ce jour, le patient ne bénéficie d’aucune garantie à ce niveau.
4 Le psychanalyste. Il s’agit d’une formation extrêmement spécifique, qui n’est pas organisée comme telle à l’université même si l’on y fait souvent référence dans les facultés de psychologie. C’est une formation beaucoup plus longue et beaucoup plus exigeante que la moyenne des psychothérapies puisqu’il faut une dizaine d’années pour former un analyste. La psychanalyse ne se substitue pas à une formation de base. Elle vient toujours en supplément d’une autre formation.
Le recours à des professionnels de la santé mentale a un prix. Un prix qui peut bien sûr être très variable suivant les praticiens et l’importance du traitement. L’assurance-maladie n’intervient que très peu dans le remboursement de ce type de soins. En fait, l’Institut national de l’assurance-maladie (Inami) ne couvre que les actes exercés par un médecin: consultation chez un psychiatre, prescription d’un antidépresseur, etc.